Le lavoir , à la base, c’est un lieu public où les femmes se réunissaient pour laver leur linge, d’où le proverbe « on lave son linge sale en famille », le lavoir étant un lieu de réunion et donc de commérage, cela signifiait de ne pas ébruiter les soucis que l’on pouvait avoir en famille. C’est tout simplement un bac en ciment fait pour laver le linge.
Ce vieil objet n’est donc ni plus ni moins que l’ancêtre de la machine à laver. Ma grand mère fut ravi le jour où elle reçu le sien, et mon père le garda dans le jardin, jusqu’au jour où je lui demanda si je pouvais le récupérer.
TRANSPORT
L’objet étant en ciment, autant vous dire qu’on ne pourrait le porter à main nu… Rien n’empêche d’essayer, mais à moins d’être superman, et encore, même lui j’ai un doute…
On a donc utiliser le tracteur de mon père, pour tracter le volumineux engin. Ce ne fut pas facile.
On l’a ensuite poser sur des briques, pour le cas où, un jour, on devrait le déplacer, et pour qu’il ne se salisse pas trop vite.
LAVER LE LAVOIR
Il ne servait plus, il était sale, on a du le nettoyer, et on a utiliser de l’huile de coude (c’est une expression pour dire qu’on a du frotter fort), une brosse et du bicarbonate de soude pour enlever les mousses et le noir.
UTILITÉ
Pourquoi ai je récupéré ce lavoir? je le trouve pratique pour laver mes légumes l’été ou au printemps. J’y lave mes serviettes hygiénique, mes couettes, des bouteilles en verres ou des bocaux,… et mon mari se sert du rebord pour y entreposer parfois des affaires pour la piscine.
On en avait pas un réel besoin, mais l’article étant ancien, et pouvant servir, je trouvais dommage qu’il soit dans un jardin où personne ne l’utilisait plus. Je me souviens petite, très petite, l’été, je m’y eut baigner. Il suffisait de mettre un bouchon de liège dans le trou et l’eau restait dans le bac.
Et puis si un jour, on tombe en panne d’électricité, je pourrais toujours laver mon linge sale dehors, comme j’utilise du savon de Marseille, du vrai, je ne polluerais pas mon jardin.
Si un jour je déménage, c’est la seule chose que je pourrais regretter.
On ne l’a pas installé cet été, cela fait deux ans que nous l’avons recueilli chez nous.
Le lavoir : pénible pendant de nombreuses générations mais un moment pour tisser des relations sociales…
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Pénible…. à réfléchir, à l’époque il n’y avait pas de salle de sport, il n’y en avait pas besoin, les gens bougeaient… de nos jours les gens payent pour faire du sport.. la lavoir au moins faisait muscler les bras.
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Mon arrière grand-mère était une femme robuste. Ce qu’elle a fait durant sa vie, je n’aurais pu le faire et ce même si la santé était là. Les anciens étaient beaucoup plus robustes que nous.
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Je pense qu’il faut réhabituer le corps pour ceux qui ont la santé. Je suis plus forte que certaine femme en muscle, parce que j’ai travaillé la terre depuis petites.. ma peau est plus dure car je me suis pris des claques de branches d’arbre,.. on devient plus humble quand on voit ce que la nature peu faire
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Tout le contraire de moi (et des anciens). Je n’ai pas été élevé près de la nature et toute ma vie malheureusement loin d’elle.
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ce n’est rien, il n’est jamais trop tard pour s’en rapprocher et apprendre
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C’est juste Émilie.
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